P. ex. sur les deux manifestations „Histoire Orale“ du mois d'avril, auxquelles toutes les personnes intéressées sont cordialement invitées : au cours des semaines et des mois à venir, nous inviterons régulièrement à l’Espace No 1 des personnes qui nous donneront des informations de première main sur le site des abattoirs et son histoire.

Nous commençons la série de manifestations avec une vieille connaissance : le 13 avril, Jean-Louis Burkhardt, qui nous avait déjà fait voyager dans le passé des abattoirs au printemps dernier, nous parlera de son travail et de la fin des abattoirs...

Le 17 avril Ueli Schärrer sera notre invité. Il y a 50 ans exactement il a travaillé brièvement aux abattoirs parce qu'après son apprentissage il n'avait pas trouvé d'emploi dans son métier de constructeur de routes. D’après lui le travail aux abattoirs était dur et sanglant. En plus des travaux de nettoyage, il devait aider à conduire porcs, vaches et bœufs sur la voie d'abattage. Il préférait travailler dans le magasin des abattoirs. La viande provenant des abattages d'urgence y était vendue à prix avantageux en tant que „mauvaise boucherie“. "C'étaient les pauvres qui venaient chercher de la viande ici ", se souvient-il. "Ma mère aussi achetait à la mauvaise boucherie. C'était le seul endroit où elle pouvait s'offrir de la viande. Ailleurs c’était hors de prix. Mon père travaillait comme main d‘oeuvre à la Sabag, il livrait des cuisines dans toute la Suisse. Cela ne donnait pas un salaire suffisant pour acheter beaucoup de viande".