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LES ABATTOIRS 2023

C'était magique !!!

Un grand MERCI à tous et toutes qui ont rendu cela possible

 

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Fin 2023

AU REVOIR – À BIENTÔT !

La plus belle année de la longue vie de notre taureau des Abattoirs est terminée : Notre Muni à quitté sa placeprivilegiée au NMB. Il se retire à nouveau (temporairement) de la vie publique - et, en guise d'adieu, il a passé en revue les derniers mois dans sa lettre :  

Cliquez ici pour en savoir plus sur l'aventure du Muni au Musée

Novembre 2023

MAGIE AUX ABATTOIRS

Le samedi 7 octobre dernier, la fin de l'été 2023 aux Abattoirs a été marquée par une nouvelle fête endiablée avec des temps forts artistiques et culinaires.

En fin d'après-midi, des sons séduisants ont attiré le public dans la cour intérieure, où Cris a pu saluer un public varié.

Et voilà qu'une joyeuse dame magnifiquement vêtue et portant une mystérieuse valise est sortie de la salle 1 : Mirjam du Teatro Tatarira et sa troupe de marionnettes ont captivé les plus jeunes du public, mais pas seulement. Les personnages poétiques et leurs interactions ont permis de débuter la soirée dans une merveilleuse ambiance.

Très vite, des odeurs alléchantes ont attiré les visiteur-e-s vers les stands de nourriture : il y avait du sancocho - une spécialité colombienne au goût délicieux - et bien sûr des crêpes de la Rolleteria.
Au bar, outre la bière et le vin, c'est surtout la boisson spéciale turquoise et verte, composée de gin Travellers, de tonic et d'autres ingrédients, qui a brillé...

Philipp Läng a assuré un autre moment fort avec son Klängbus, impossible à décrire avec des mots : il faut avoir vécu les sons et la diversité créative et colorée de ses instruments, qui enchantent tous les sens...

Il en va de même pour le groupe Malalatet : autant le dire tout de suite : leur musique ne donne pas mal à la tête ! Au contraire : ce que les six musiciens biennois ont fait apparaître dans la nuit a fait oublier la baisse de la température extérieure et a incité le public à danser et à s'attarder...

MERCI À TOUS LES ACTEURS ET ACTRICES

vous avez rendu la Hersbtfête possible

C'ÉTAIT MERVEILLEUX

Septembre 2023

CINÉBIENNE

Une première réussie

à suivre l'année prochaine

Le premier festival du film amateur aux Abattoirs de Bienne est desmormais de l'histoire. Pendant quatre jours, des films de la région et d'ailleurs ont captivé le public. Ils ont été accompagnés de discussions animées et d'un programme-cadre varié.

En raison de la météo, CinéBienne a dû être déplacé à deux reprises dans l'espace no 1. C'était certes dommage, car le grand écran dans la cour intérieure garantissait une expérience cinématographique unique. Mais les projections dans l'Espace No 1, qui était occupée jusqu'à la dernière le jeudi, avaient aussi beaucoup de charme et n'ont pas pu nuire à la bonne ambiance.

En bref : le lancement de CinéBienne a été une réussite sur tous les plans - nous attendons avec impatience un nouvel épisode l'année prochaine !

Voici un bref résumé des points forts :

Mercredi 20 septembre 2023

Le lancement de CinéBienne s'est déroulé sous une bonne étoile le mercredi 20 septembre : la douce soirée de fin d'été a fourni le cadre parfait pour la manifestation. La première soirée cinéma était consacrée au cinéaste italien Alvaro Bizzarri. Le charme brut de la cour intérieure de l'abattoir offrait le décor adéquat.

En guise d'introduction, Morena La Barba, biographe et administratrice de la succession du cinéaste, venue spécialement de Lausanne, a décrit en termes impressionnants comment Alvaro Bizzarri, arrivé à Bienne avec ses parents dans les années 1960 en tant que travailleur étranger, a découvert le cinéma. Caméra à la main, il a exposé les abus en Suisse, où les saisonniers devaient vivre et travailler dans des conditions terribles dans les années 1970. Florian Eitel, historien et commissaire de l'exposition "Saisonniers" au Nouveau Musée de Bienne, a complété les récits de Morena en rappelant, entre autres, que l'initiative xénophobe Schwarzenbach avait été acceptée à Bienne en 1970. Comme on le sait, elle a été rejetée dans la Suisse totale - heureusement !

Le film captivant et bouleversant "Il rovescio della medaglia" (L'envers de la médaille) n'a ensuite laissé personne indifférent. Plus de 70 personnes se sont retrouvées sur les bancs et les chaises de la cour intérieure de l'abattoir pour la projection. Des murmures ont régulièrement parcouru la foule.

Le documentaire, tourné au début des années 1970, montre Bienne telle qu'elle était à l'époque. En particulier les chantiers des Gorges du Taubenloch et de l'A5 le long du lac de Bienne - exactement là où se trouve aujourd'hui un nouveau chantier...

Mais les séquences qui ont montré sans fard les conditions dans lesquelles les saisonniers devaient vivre en Suisse à l'époque ont particulièrement marqué les esprits. Les parallèles avec le Qatar, où les conditions de travail lors de la construction des infrastructures de football pour la Coupe du monde 2022 ont suscité l'an dernier de vives critiques dans le monde entier, sont évidents...

 

Jeudi, 21 septembre 2023

Après le démarrage réussi et l'ambiance extraordinaire de mercredi, il était clair que nous ne nous laisserions pas abattre par la météo ! C'est pourquoi l'équipe d'organisation a décidé à court terme de maintenir le Jour 2 de CinéBienne, malgré les prévisions d'orage. Comme les prévisions se sont confirmées au cours de la journée et qu'il pleuvait effectivement au début de la manifestation à 18h30, la discussion et la projection de film qui suivait ont été déplacées dans l'Espace No 1.

Le temps peu clément n'a pas empêché le public de se rendre malgré tout aux Abattoirs. L'Espace No 1 s'est peu à peu remplie.

Dans un premier temps, les historiens Felix Rauh (Memoriav) et Florian Eitel (Nouveau Musée de Bienne) ainsi que la restauratrice de films Brigitte Paulowitz (Lichtspiel Berne) ont discuté, sous la direction de Gabriela Neuhaus, du thème "Les films amateurs comme source historique".

La question de savoir ce qu'il faut entendre par films amateurs a été posée en premier lieu. La palette s'étend des films familiaux privés aux œuvres professionnelles comme celles d'Alvaro Bizzarri, en passant par les longs métrages à petit budget. Selon le point de vue, le terme est défini de manière plus ou moins restrictive. En fin de compte, peu importe la catégorie dans laquelle un film est classé - ce qui compte, c'est son importance pour le travail de l'historien, de l'histrorienne, a résumé Florian Eitel.

L'importance du patrimoine audiovisuel pour notre identité et l'écriture de l'histoire commence seulement à être prise en compte. Felix Rauh a décrit de manière impressionnante à quel point la préservation de ces sources est à la fois importante et difficile. Ainsi, les anciens fonds de la télévision suisse ont été sauvegardés et rendus accessibles au public dans le cadre de projets complexes.

Les anciens films et, pour les 50 dernières années, le matériel vidéo des particuliers et des professionnels doivent être numérisés et sauvegardés à grands frais si l'on veut les conserver pour la postérité. Une tâche colossale, comme l'a expliqué Brigitte Paulowitz à l'aide d'exemples concrets tirés de son travail.

La deuxième partie de la soirée a été consacrée à un pot-pourri de vieux films, concocté par Brigitte Paulowitz. Le film "Une ville s'éveille" a ouvert le bal avec des images nostalgiques de Bienne des années 1970.

Suivaient ensuite des images de l'époque de la production automobile à Bienne, tournées par l'ancien directeur de GM, Charles Sydney Allanson, et commentées en direct par son fils Peter Sydney Allanson, qui a su raconter au public de l'espace no 1 de nombreuses informations privilégiées sur l'histoire de GM à Bienne et de ses collaborateurs.

D'autres films ont suivi, sur le trajet anniversaire de l'Spanisch Brötli Bahn à Bienne et sur les manifestations contre la N5 dans les années 1990 et en 2017... Un pot-pourri émouvant qui a suscité d'autres discussions autour d'une bière ou d'un verre de vin.

 

Vendredi, 22 septembre

Le matin, les prévisions météorologiques sont encore prometteuses : Le comité d'organisation se réjouit et annonce que les œuvres des trois cinéastes amateurs biennois Albert Schindler (1868-1939), Ernst Willi (1900-1980) et William Piasio (1926-2004) seront projetées aujourd'hui en plein air, sur grand écran...

Malheureusement, la pluie nous à nouveau joué des tours : Daria et Aline, avec leurs offres de restauration uniques, ont résisté à ce temps automnal peu accueillant.

Finalement, la manifestation a dû être déplacée à l'intérieur, au sec. Ce qui n'a pas empêché la projection des trois œuvres si différentes.

Peter Fasnacht a fourni des informations de fond divertissantes et un aperçu de l'œuvre cinématographique d'Albert Schindler, qui a souvent immortalisé l'activité sur le lac avec sa caméra. Ses descendants étaient également présents et ont apporté des informations complémentaires.

Ernst Willi, que l'archiviste du film Peter Fasnacht a lui-même connu, aimait prendre des photos de personnalités célèbres - comme Joséphine Baker, qui s'est produite une fois à Bienne dans les années 1950. "L'Aiguille" de Wilhelm Piasio a clôturé la soirée : un chef-d'œuvre aussi touchant que drôle - le drame autour d'un "aiguillage anglais" sur les voies ferrées de Bienne a été sans conteste l'un des points forts de cette soirée divertissante.

 

Samedi, 23 septembre 2023

L'après-midi, l'équipe du Lichtspiel a transformé l'Espace No 1 en studio de cinéma : ceux qui ont apporté leurs vieilles bobines de films ont été richement récompensés. Découvrir les films des parents et des grands-parents, (re)découvrir des scènes de l'enfance, c'était émouvant et amusant. Pour le programme du soir, quelques perles ont déjà été sélectionnées au cours de l'après-midi.

Pendant qu'Eliane, Brigitte, Nimal et Veronika du Lichtspiel préparaient la soirée, Johnny Mancini invitait à un concert dans la cour intérieure. L'artiste était venu spécialement de Bâle et a gratifié les personnes présentes d'une performance unique. Daria a une fois de plus assuré le bien-être culinaire avec ses délicieuses crêpes.

Et le temps est resté sec. La dernière soirée de CinéBienne 2023 a donc pu se dérouler une fois de plus à l'extérieur. Cette fois, les films ont été projetés de manière authentique, à partir de bobines. Et comme trois formats étaient joués - 8 mm et super-huit ainsi que des films 16 mm - les magiciens des jeux de lumière ont installé quatre projecteurs. Cela n'avait pas seulement l'air nostalgique, cela sonnait aussi comme ça.

Des trouvailles issues d'archives familiales privées ont été projetées, ainsi qu'un magnifique film de William Piasio : Portrait de mon Lac, qui accompagnait le bateau à vapeur Berna lors de l'une de ses dernières croisières avant sa mise à la ferraille. La soirée s'est terminée par un film 16 mm en noir et blanc sur les beautés du Jura, que Peter Fasnacht avait acheté le matin même au Puce du Landeron.

Ainsi s'est achevé le premier festival CinéBienne aux Abattoirs.

Ce furent quatre jours intenses et fantastiques. - Pour les organisateurs, une chose est sûre : c'était merveilleux et cela doit continuer.

Nous nous reverrons - au plus tard lors de CinéBienne 2024...

Août 2023

PROGRAMME ABONDANT

L'été est de retour - et aux Abattoirs, les événements s'enchaînent.

Le 12 août, Patrick et ses collègues ont organisé un marché aux puces haut en couleur - avec une offre exceptionnelle allant des disques vinyles aux bijoux, en passant par les poupées, les radios gramophones et autres trouvailles...

 

Malheureusement, peu de personnes se sont rendues aux Abattoirs samedi passé - une déception pour les organisateurs/trices et les vendeurs/trices, qui s'attendaient à une grande affluence pour leur marché. L'affluence sur les consoles de jeux installées dans à l'éspace No 1 a également été limitée.

Ceux qui sont venus ont toutefois été doublement récompensés : le manque d'affluence a permis de fouiller à sa guise et de trouver ses bonnes affaires.

C'est pourquoi nous espérons qu'il y aura une prochaine fois, car tous ceux qui étaient là l'ont bien senti : ce sont des professionnels qui ont mis tout leur cœur à l'ouvrage et qui ont su animer la cour intérieure de manière formidable pendant quelques heures.

L'enchantement de la cour intérieure est également annoncé pour jeudi prochain, lorsque les acrobates et les musiciens de Donkey Productions inviteront à nouveau à la Time Loop. Ici aussi, tout le monde est le bienvenu - il se murmure que les présentations deviennent de plus en plus acrobatiques, de plus en plus casse-cou.

Cela vaut donc la peine, même pour ceux qui ont déjà vu la performance, de prendre le chemin une deuxième ou une troisième fois à pied ou à vélo. Ils ne seront certainement pas déçus...

Vendredi et samedi 18 et 19 septembre, le duo Wasser a installé sa scène à nouveau avec un programme formidable...

16 Juin 2023

FRITI COLLECTIF
LA PREMIÈRE
 

 

Juin 2023

 

FAREWELL, JACQUES DELARUE...

 

27 MAI 2023

FÊTE DU PRINTEMPS ET INAUGURATION DE LA ROLLETERIA

C'était en janvier, il faisait froid et humide, lorsque le message de Daria est arrivé dans notre boîte aux lettres : elle voulait continuer à développer son projet de crêpes en passant de sa remorque à vélo au Tuktuk. Elle cherchait donc une place de stationnement pour son Tuktuk-Rolleteria ainsi que des endroits où elle pourra gâter ses clients avec des crêpes et des galettes. Et pour finir, la question : "Y aurait-il éventuellement des possibilités aux Abattoirs ?" Nous n'avons pas eu à réfléchir longtemps : comme chacun sait, il y a plus qu'assez de places de stationnement sur le site des abattoirs - et un véhicule servant à la création de délices culinaires remplit toutes les conditions requises pour un parking culturel. Nous avons vite compris : la Rolleteria de Daria et les Abattoirs, cela pourrait - non, cela doit ( !) devenir une histoire d'amour. Quelques jours plus tard seulement, nous nous retrouvons sur le site à l'occasion du Food Save Market. Il fait encore froid et humide, les Abattoirs ne se présentent pas sous son meilleur jour.

Mais l'animation du marché, avec ses légumes, sa cuisine au feu et le concert de midi de Stude et Ste Phany créent une ambiance, transforme pour quelques instants la cour intérieure froide, encombrée de camionnettes, en un lieu accueillant et inspirant, tel que nous le rêvons. Nous poursuivons le fil de la conversation.

Une chose est sûre : la Tuktuk-Rolleteria n'est pas seulement la bienvenue aux Abattoirs, Daria elle-aussi veut tenter l'aventure. "Les Abattoirs sont un super endroit, et la vision d‘un centre culturel et de rencontre correspond à mes idées", explique-t-elle à propos de sa décision. L'histoire de Rolleteria a commencé pendant la période Corona, lorsque tous les concerts et spectacles étaient suspendus. Daria, la "sœur" du groupe de cinq musiciens Hermanos Perdidos, ne pouvait plus jouer de l'accordéon et du saxophone qu'à la maison, pour elle-même - les gens, le public, faire plaisir aux autres et recevoir tant en retour, tout cela lui manquait. "Il fallait que je fasse quelque chose, c'est pourquoi j'ai bricolé la remorque", raconte-t-elle.

La crêperie mobile a démarré sur la place à côté de l'Epicerie à Bienne. Par beau temps, elle est rapidement devenue un lieu de rencontre apprécié - notamment parce que tout était fermé ailleurs. Au lieu d'offrir sa musique, Daria faisait désormais plaisir avec ses délicieuses crêpes. Après ce démarrage réussi, elle a continué, même lorsque les concerts ont repris leur rythme de croisière. La Rolleteria est aujourd'hui, en plus de la musique, son deuxième pilier.

Depuis elle a quitté son emploi au Commerce, car elle veut se consacrer entièrement à ses deux projets de cœur : "J'ai ainsi plus d'énergie pour la musique et les crêpes - être indépendante, avoir mon propre projet me plaît - même s'il faut de la patience pour monter une affaire". Et comme pour la musique, l'envie de faire du beau et du bon va de pair avec l'engagement politique de Daria dans la préparation des crêpes : "Je n'utilise que des ingrédients cultivés écologiquement, de saison et provenant de la région".

Daria a déjà effectué avec succès un premier test avec la Rolleteria aux Abattoirs : à l'occasion du vernissage de l'exposition "De l'animal productif à l'être vivant", elle a régalé les invités avec des crêpes végétaliennes, en accord avec le thème de l‘expo. Encore préparées sur la remorque à vélo - la Tuktuk-Rolleteria ne sera mise en service que le 27 mai... La suite est vite résumée : pour l'inauguration de la Tuktuk-Rolleteria, les Hermanos Perdidos - Daria et ses frères musiciens - ont mis sur pied une fête de printemps endiablée pour le samedi 27 mai, jour de la Pentecôte. Outre des crêpes et d'autres délices culinaires, le programme comprend également une série de délices musicaux :

  • À 15 heures le pianiste, improvisateur et performeur Nicolas Engel ouvrira le bal en jouant du piano sur la scène de la cour intérieure.
  • À 16 heures, un duo du collectif dijonnais Gadjo Divo proposera des sonorités de jazz manouche.
  • Le groupe irlandais Kelpy séduira le public à partir de 17 heures avec des histoires sonores qui invitent à la rêverie et à la danse.
  • Un temps fort exceptionnel suivra à 18 heures avec la performance musicale, dansante et littéraire EchoEcho - une première mondiale dans laquelle Chris et ses ami-e-s entremêlent différentes formes d'art.
  • Cello Inferno, le one man street band avec feu et barbe épaisse, nous garantit du spectacle à partir de 19 heures.
  • A 20 heures et après le dernier concert, l’Espace No. 1 accueillera en outre des DJs venus de Bourgogne - et entre les concerts, DJ Jekos fera résonner la cumbia et le reggae.
  • Le point culminant des concerts dans la cour intérieure sera atteint par les Hermanos Perdidos à partir de 21 heures.

VOILÀ LE PROGRAMME EN DÉTAIL

 

 

 

C'était magnifique !

FÊTE DU PRINTEMPS ET INAUGURATION DE LA ROLLETERIA

 

VOILÀ - LUEG DA !

MERCI à tous celles et ceux qui ont contribué à enchanter
une fois de plus les anciens Abattoirs !!!

et un MERCI particulier pour ces délices musicaux à

DARIA, CHRIS et les HERMANOS PERDIDOS

NICOLAS ENGEL

GADJO DIVIO

KELPY

ECHO ECHO

CELLO INFERNO

LOW TECH SOUND 

Oui, le centre culturel vit et grandit...

 

 

 

26 AVRIL AU 27 MAI 2023

EXPOSITION :

DE L'ANIMAL PRODUCTIV À L'ÊTRE VIVANT

HORAIRES :

Mardi 15:30 - 19:30

Jeudi 15:30 - 19:00

Finissage : Mardi 23 mai à partir de 16:30

Photos © Missi Superpeng + Klaus Petrus

REGARDER AVEC LES YEUX DES ANIMAUX

Dans les mois à venir, sous la devise "Changement de perspectives - pour un monde plus convivial", des artistes avec leurs visions et leurs œuvres nous invitent à élargir notre réflexion. Le photojournaliste biennois Klaus Petrus et l'artiste Missi Superpeng ouvriront le bal avec des images bouleversantes de deux mondes animaux opposés. L'ancienne cantine des abattoirs - plus connue sous le nom d’Espace No. 1 - s'établit lentement mais sûrement comme un espace d'exposition branché. Par le passé, différentes présentations et spectacles d’art ont déjà attiré des visiteurs de près et de loin.

Avec Missi Superpeng, une curatrice a rejoint le GI Les Abattoirs Centre Culturel. Avec beaucoup de passion, d'engagement et de savoir-faire, elle assure la régularité et la continuité des expositions. Le coup d'envoi sera donné par une série d'expositions invitant les artistes à "changer de perspective pour un monde plus convivial". "L'idée du changement de perspective m'est venue dès le premier contact avec le GI“, se souvient Missi. "Les Abattoirs sont un lieu où se rencontrent de nombreuses personnes et leurs histoires : les différents locataires d'entrepôts et d'ateliers, les artistes, les maraîchers, des personnes ayant des problèmes de dépendance, la ville... sans oublier le souvenir des animaux qui ont été abattus ici."

Dans un lieu où tant de perspectives différentes s'entrechoquent comme aux abattoirs de Bienne, la participation et le réapprentissage de l’écoute mutuelle sont particulièrement nécessaires, poursuit Missi, sculptrice sur pierre, designer en communication, professeure de yoga et de méditation, engagée dans de nombreux domaines : "J'aimerais trouver ce qui nous relie et lui donner de l'espace, plutôt que de cultiver ce qui nous sépare". Coup d'envoi avec Klaus Petrus Le premier changement de perspective est consacré – séant les anciens abattoirs - aux animaux : certains subissent leur vie dans l'élevage industriel, d'autres ont plus de chance - ceux par exemple qui sont choyés et soignés à la ferme de Grâce „Hof Narr“ à Hinteregg dans le canton de Zurich.

Dans sa première exposition, Missi Superpeng met en parallèle ces deux mondes opposés : Dans les sombres images en noir et blanc de Klaus Petrus, il est question de la souffrance animale dans l'élevage industriel. Le photojournaliste et reporter biennois documente depuis des années la vie d'hommes et d'animaux qui sont marginalisés, voire oubliés par notre société. Avec ses photos impressionnantes d'exploitations où les animaux ne sont que des producteurs de viande et de lait, il donne un aperçu de réalités que nous avons trop tendance à refouler.

Missi Superpeng oppose les photos troublantes de Klaus Petrus à ses propres photos de la ferme de Grâce à Hinteregg.

Depuis des années, elle y documente avec son appareil photo ce que cela signifie lorsque les animaux sont respectés et soignés comme des co-êtres-vivants.

Les photos en couleur montrent un tout autre traitement des animaux et créent ainsi un contraste saisissant.

 

L'intention est évidente : Klaus Petrus et Missi Superpeng veulent tous deux inciter les visiteurs à réfléchir à leur relation avec les êtres vivants non humains, à risquer un regard derrière les images publicitaires léchées et à remettre en question les traditions trop bien ancrées.

D'autres perspectives sont recherchées !

Ce premier changement de perspective à l’Espace No. 1 sera suivi d'autres. La prochaine exposition de cette série est prévue pour juin.

Certains éléments sont déjà dans le pipeline, mais Missi recherche également d'autres artistes de la région et de toute la Suisse qui souhaitent montrer leurs visions et leurs œuvres : l‘Espace No. 1 est ouvert à tous ceux qui souhaitent rendre leurs perspectives visibles et tangibles.

La série d'expositions veut séduire à l‘exploration de points de vue liés de près ou de loin à ce lieu. L'invitation à changer de perspective s'adresse autant aux artistes qu'au public : soulever des questions avec tous les moyens de l'art, avec tous les sens, confronter les perspectives et stimuler les discours.

Voir, entendre, toucher, goûter et sentir - vivre. Si vous avez envie de présenter vos réflexions, vos perspectives ou vos œuvres à l’Espace No. 1 au cours de ces prochains mois, n'hésitez pas à vous faire connaître !

 missi@schlachthof-kulturzentrum.ch

Missi se réjouit de créer avec vous de futures expositions...

 

25 JANVIER 2023

FOOD SAVE MARKET – ET DE DEUX !

Après le succès du premier Food Save Market en décembre dernier, les organisateurs ont invité une deuxième fois aux Abattoirs le mercredi 25 janvier.

Avec une offre exceptionnelle, allant de la betterave à la courge, en passant par les pommes de terre douces et autres, les oignons, l'ail, les poireaux, les pommes.... rien que les meilleurs produits de la région, bio et de saison.

Mais le Food Save Market est bien plus qu'un lieu pour acheter des fruits et légumes à bon prix. On s'y rencontre pour bavarder autour d'un café et d'un gâteau, on y récolte des signatures, on discute, on fait de nouvelles connaissances, on écoute de la musique, on élabore de nouveaux projets...

 

Les points forts de ce mercredi brumeux ont été le concert à midi de Stude et Ste Phanie, qui ont ravi les personnes présentes avec leur musique - et bien sûr le pot-au-feu d’Aline, la „Waldmeisterin“, qui a réchauffé âmes et estomacs et nous a incités à savourer et à nous attarder...

 

 

7 DÉCEMBRE 2022

 

SORTIR LES POMMES DE TERRE DU FEU

 

FOOD SAFE MARKET AUX ABATTOIRS:
Rétrospective d'une action formidable – et annonce de la prochaine...

Texte: Mathias Stalder * Photos: Enrique Muñoz García

Une petite histoire de sauvetage des aliments. Ueli Gassner est agriculteur bio à Ipsach, il gère sa ferme selon les règles de l'agriculture régénérative, des éléments de la permaculture et de l'agroforesterie.

Sa ferme est la dernière de la commune d'Ipsach à être encore en activité, car en de nombreux endroits, l'agriculture n'est malheureusement plus rentable en raison de l'immense pression sur les prix. Il est donc d'autant plus douloureux de se retrouver avec 800 kg de pommes de terre sur les bras, comme ce fut le cas pour Ueli Gassner cet automne.

Il a contacté par mail notre plateforme "Nourrir la ville" et nous a proposé ses pommes de terre bio à un prix outrageusement bas - pour 20 centimes le kilo. Des prix équitables ne sont pas un luxe ! L'agriculture vaut plus, nous sommes-nous dit, et nous avons augmenté le prix, en nous basant sur les prix indicatifs des organisations bio. Contrairement à de nombreuses autres actions Food Save, nous ne voulons pas proposer des prix de dumping, car cela alimente la spirale négative des prix.

Katharina Schatton, secrétaire syndicale auprès de l'organisation paysanne Uniterre, l'a souligné devant les médias à l'occasion de l'ouverture du premier marché Food Save aux abattoirs de Bienne le 7 décembre 2022 : «Les produits doivent être si possible bon marché et uniformes que possible.

Les exigences que les grands distributeurs imposent aujourd'hui aux produits agricoles sont absurdes et n'apportent rien aux consommateurs, pas plus qu'aux agriculteurs eux-mêmes».

 

Suite au mail d'Ueli Gassner, nous avons lancé sans plus attendre le Food Save Market et avons offert sur notre plateforme en ligne la possibilité de pré-commander les pommes de terre et de faire également des dons pour les personnes touchées par la pauvreté.

La marchandise pouvait ensuite être retirée à l'abattoir le 7 décembre. L'offre a été largement utilisée... Finalement, nous avons pu vendre environ 650 kg de pommes de terre et en donner environ 250 kg à l'association Carton du Cœur.

La directrice, Chantal Dutoit, nous a remerciés en ces termes : «Les pommes de terre font partie des denrées alimentaires de base que nous livrons gratuitement à nos bénéficiaires.

Actuellement, nous recevons de nombreuses demandes d'aide et notre planning de livraison est rempli chaque jour, si bien que votre don nous sera très utile dans les semaines à venir".

La cuisine de rue a également été prise en compte, avec un assortiment varié : outre les pommes de terre, nous avons finalement proposé une quinzaine de légumes et de fruits différents provenant de quatre producteurs régionaux, dont Farngut et Eichhof.

 

 

L'association Robin Food, qui s'engage depuis longtemps pour le sauvetage de denrées alimentaires à Bienne, a servi à son stand du café, du thé au gingembre et des frites, pour le plus grand plaisir des clients*. La cuisinière d'herbes sauvages Aline Burren a cuisiné un savoureux ragoût. Avec environ 80 visiteurs et de nombreuses belles rencontres, cette "action de sauvetage" a été un véritable succès.

Avec le Food Save Market, nous ouvrons une possibilité de commercialisation supplémentaire pour l'agriculture régionale et créons la sensibilisation nécessaire à la problématique du gaspillage alimentaire : environ un tiers de tous les aliments se perdent ou sont gaspillés entre le champ et l'assiette. Cela ne doit pas être le cas !  

* Mathias Stalder est coordinateur du réseau «Nourrir la ville» et cofondateur de la Foodcoop Biel-Bienne.

 

 

PREMIER FOOD SAVE MARKET AUX ABATTOIRS

Ueli Gassner et Angela Weber d'Ipsach gèrent leur exploitation bio avec beaucoup d'engagement et investissent dans l'avenir ; agriculture régénérative pour la constitution de l'humus, agroforesterie et permaculture. "Rendre nos sols aptes et fertiles pour les futures conditions météorologiques extrêmes commeles sécheresses et les fortes précipitations est une tâche gigantesque pour les agriculteurs et la société toute entière. Le gaspillage alimentaire et la "stratégie du bas de gamme" des grands distributeurs n'ont plus leur place", affirme Ueli Gassner avec conviction.

Ils disposent à l’heure actuelle de quelque 800 kg de pommes de terre que le comité «Nourrir la ville / Stadt Ernähren» met en vente à un prix équitable le mercredi 7 décembre 2022 de 11h00 à 15h00 environ au Centre culturel des Abattoirs.

Ceux qui désirent peuvent réserver leurs pommes de terres déjà aujourd'hui IÇI Entre-temps, d'autres paysannes et paysans ont contactés les organisateurs qui proposent désormais un assortiment varié de légumes biologiques, régionaux et de saison de deuxième et troisième catégorie. Comme il se doit pour un vrai marché, il y aura aussi de quoi se restaurer sur place : Aline - die Waldmeisterin - a déjà annoncé qu'elle préparera une soupe de pommes de terre dans sa cuisine au feu de bois. Et en plus des Pommes Frites Maison... Ceux qui connaissent la cuisine d'Aline savent qu'elle sera délicieuse ...

NOVEMBRE/DÉCEMBRE 2022

EXPOSITION «BEAUTIFUL TRASH»

 

Cette fois, c'est un quatuor créatif qui s'est réuni pour nous surprendre avec BEAUTIFUL TRASH : Chrigel Ryter, Becke, Hervé Thiot et Beni06 ont présenté une exposition d'œuvres cultes. Et le mieux, c'était possible d'acheter toutes ces œuvres...

L'exposition se poursuit jusqu'au dimanche 11 décembre.

 

Les heures d'ouverture :

Vendredi/Samedi de 17h à 20h - Dimanche de 14h à 18h.

Une visite s'impose !!

 

 

22 OCTOBRE 2022

LA MAGIE EST DANS L'AIR

D'une légère secousse, Tämi lève les deux bâtons, les écarte jusqu'à ce que la ficelle est tendue entre eux, fait quelques pas en arrière - et transforme la grande place des abattoirs, encombrée de voitures d'occasion et autres, en un lieu magique et merveilleux.

Des centaines de bulles de savon dansent dans l'air. Légères, aériennes et transparentes, elles captent les rayons du soleil et s'envolent vers le ciel, au-dessus de la place et des toits, brillantes de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel...

Lors du jubilé, les bulles de savon magiques ont captivé petits et grands. Il ne s'agissait pas seulement d'observer, mais aussi de s'essayer à la magie des bulles de savon. Une fois que l'on a essayé, on ne veut plus s'arrêter : quel bonheur de faire sortir de la ficelle magique ces délicates formations de savon de toutes tailles et de toutes formes...

 

Samedi dernier, le 22 octobre, la journée portes ouvertes de l'IG Freiraum/Stadtleben a été l'occasion d'un programme varié au site des anciens abattoirs. Par un temps estival, la visite guidée du site a suscité un grand intérêt chez les visiteurs, tout comme la présentation d'informations colorées dans la salle 1 et, bien sûr, les amuse-gueules et le délicieux ragoût de feu préparé par la «Waldmeisterin» Aline.

Tämi de nouveau assuré l'ambiance magique sur le site avec son offre de bulles de savon. Un jeu qui enthousiasme autant les petits que les grands : tout l'après-midi, ils ont fait apparaître des ronds magiques transparents dans le ciel au-dessus de l'abattoir. Les conditions étaient idéales - le soleil, avec un taux d'humidité élevé, convient particulièrement bien aux bulles de savon. "C'est un jeu avec le vent", s'enthousiasme Tämi. "Plus on est calme, plus on peut se laisser porter par le vent, plus les bulles sont réussies". 

 

 

Le voyage des bulles de savon sur le site des abattoirs a commencé il y a plus de dix ans à Vienne. Lors d'un séjour de six mois, Tämi a fait la connaissance d'un artiste de bulles de savon géantes. Ensemble, ils sont rentrés en Suisse en 2010, avec dans leurs bagages l'équipement Magic Bubbles. "Lorsque je n'ai pas trouvé d'emploi à Neuchâtel - à l'époque, il n'était pas encore question de 'femmes dans le bâtiment' - nous nous sommes produits ensemble comme artistes de rue", résume Tämi.

 Ils ont été parmi les premiers à faire venir les bulles de savon géantes en Suisse. Le succès fut fulgurant. Bientôt, ils ont complété leur offre par la vente du liquide savonneux et des bâtons de bulles magiques qu'ils fabriquaient eux-mêmes, et se sont produits dans des écoles, des fêtes et des soirées.

Il était néanmoins difficile d'en vivre. Tämi a donc cherché un emploi dans son ancien métier de peintre et a déménagé à Bienne. En plus la question de savoir si les bulles de savon étaient défendables d'un point de vue écologique l'a également préoccupée.

Après une longue période de doute et une pause de quatre ans, MAGIC BUBBLE est de retour. Avec conviction et enthousiasme. "Il me manquait les gens émerveillés", dit Tämi. "Quelle que soit la culture ou l'âge, les bulles de savon fascinent tout le monde. Elles nous permettent de redevenir des enfants qui s'étonnent et qui rient, ici et maintenant". Et pour ce qui est de la question écologique : "Comme pour toutes nos ressources, nous devons aussi utiliser le savon de manière consciente et économe. C'est le message que je veux faire passer aux gens en même temps que l'enthousiasme".

Nous nous réjouissons déjà de la prochaine occasion où Tämi et ses MAGIC BUBBLES enchanteront à nouveau le site des abattoirs !

Parallèlement à ce nouveau départ, Tämi cherche également de nouvelles voies. Entre-temps, elle s'est mise à son compte en tant que "Madame Peinture" et gagne sa vie avec son "métier de pain" qu'elle a appris. Les recettes des spectacles, des ateliers et de la vente de savon et d'autres matériaux pour bulles doivent en revanche servir à la création d'une "œuvre de bienfaisance MAGIC BUBBLE". Ou, comme le dit Tämi : "Ce que les bulles rapportent doit profiter entièrement aux enfants. Que l'avenir soit encore plus coloré !"

Plus d'infos directement auprès de Tämi : 079 725 84 14

   

SEPTEMBRE 2022

La grande fête aux Abattoirs

16 / 17 septembre 2022

AMBIANCE UNIQUE

La fête du jubilé aux Abattoirs a été un véritable succès ! - Après 30 ans, le site commence une nouvelle vie - en passe de devenir un nouveau centre culturel et de rencontre...

 

Et une fois de plus, on a pu constater l'ambiance fantastique qui règne aux Abattoirs. Il suffit de peu de choses pour cela : installer une scène sur des places de parking au lieu de voitures, des bars - des délices culinaires cuisinés en plein air - et à la tombée de la nuit, Walter a plongé tout le site dans une lumière magique...

Vendredi soir, les rappeurs de Parentz Bnc, qui depuis des années ont leur studio sur le site des abattoirs, ont commencé la soirée avec une superbe performance. Ensuite la représentation romantique et envoûtante des acrobates du Circus Donkey Productions - dans un décor unique.

A 21 heures, grande apparition de Studeyeah : leur chanson "Axe Ouest – pas comme ça !" il y a quatre ans a contribué à ce que nous pouvons fêter ce jubilé en 2022 :

Si l’Axe Ouest avait été construit, les vénérables bâtiments des abattoirs auraient céder la place à l'autoroute... ce vendredi, le groupe a joué son nouveau programme - pas moins actuel qu'il y a quatre ans - captivant et entraînant... 

 

Samedi, les choses ont commencé dès le début de l'après-midi. Un délicieux parfum a envahi le site : huit équipes internationales de Friendly Kitchen ont cuisiné en plein air de délicieux repas du monde entier. Il y avait des spécialités du Pérou, du Tibet, d'Indonésie, d'Ukraine, de Suisse...  et pour une fois sans viande : pour le jubilé "30 ans sans abattage", le mot d'ordre était : végétarien ou végétalien. À partir de 17 heures, les cuisiniers et cuisinières se sont mis à table - un vrai régal !

 

Là où en semaine dominent les voitures d'occasion et les camions de livraison, il y avait samedi beaucoup de place pour les petits et les grands enfants : les bulles de savon géantes ont été très appréciées, ainsi que divers jeux, le coin maquillage - et, sous une tente accueillante, les histoires captivantes de la conteuse qui avait apporté son gros livre d'histoires. Quelle animation colorée et variée sur ce site unique.

 

Le soir, la musique était à nouveau au rendez-vous. Véritable découverte :  le duo Wasser avec ses chansons satiriques et perspicaces - juste devant l'ancienne entrée des abattoirs, transformé ce samedi en un petit coin artistique accueillant. La soirée s'est poursuivie avec Roy and the Devil's Motorcycle sur la "scène principale": de la musique hypnotisante dans une ambiance envoûtante. Après 22 heures, les choses se sont poursuivies à l’Espace N° 1 - avec les "rappeurs des abattoirs" Parentz Bnc et, pour finir en beauté, Jo&DJ Erno. C'était magique !

Pendant les deux jours de fête, de nombreux visiteurs se sont laissés entraîner dans une visite guidée par Sascha. Il a présenté le site et ses points chauds, agrémentés de nombreuses informations, anecdotes et histoires de fond.

Ceux qui s'intéressaient à l‘histoire des abattoirs étaient également à la bonne adresse à l‘Espace N° 1, où un film de 45 minutes sur les abattoirs en 1990 a été projeté et a donné lieu à de nombreuses discussions animées.

 

C'est également à l‘Espace N° 1 que tous ceux qui souhaitent participer à la transformation du site – actuellement  entrepôts et parkings - en centre culturel ont pu s'informer et s'inscrire. Les idées et les projets sont toujours et à tout moment les bienvenus ! Maintenant que les abattoirs sont classés monuments historiques et qu'ils ont prouvé à quel point ils se prêtent à des utilisations culturelles et comme lieu de rencontre, il faut passer à l‘acte ! Si tu veux participer ou prendre contact avec nous, envoie un mail à : office@lesabattoirs.ch

Nous attendons ton courrier avec impatience ! - Et nous espérons qu’à l‘avenir les Abattoirs accueilleront d'autres événements exceptionnels.

Le début est fait, il faut maintenant d'autres efforts pour que le site des abattoirs, classé monument historique, devienne durablement un centre culturel et de rencontre...

 

AUTOMNE 2022

RENDEZ-VOUS AVEC L'ANCIEN ADMINISTRATEUR DES ABATTOIRS

Un samedi en automne 2022, le Nouveau Musée de Bienne NMB a organisé une visite des abattoirs. Robert Wyss, le dernier administrateur des abattoirs de Bienne de 1985 à 1992, a guidé les invités à travers "ses" abattoirs et a su raconter de nombreux détails passionnants. Il a été aidé dans sa tâche par Jean-Louis Burkhardt, qui a travaillé comme boucher aux abattoirs de 1968 jusqu'au dernier jour en 1992. Kurt Luginbühl, qui connaît lui aussi les abattoirs comme sa poche, a également su ajouter l'un ou l'autre détail. Il a même apporté la clé de l'ancienne chambre froide, une pièce qui était restée fermée jusqu'à présent, même pour l'IG. Particulièrement intéressant : une partie des anciennes installations est encore en place - en outre, une glacière a été installée, où un boucher stocke encore aujourd'hui ses produits carnés. La visite guidée a suscité un vif intérêt - la visite s'est terminée par un apéritif dans la Cave des Gourmets et par d'autres discussions sur le passé et l'avenir du site des abattoirs.

15 JUIN 2022

NE MANQUEZ PAS !

CE SOIR, 17.00 HEURES

ESPACE 1

 

Les maîtres-bouchers Fritz Marthaler et Kurt Luginbühl en direct.

Histoire et histoires du passé des abattoirs de Bienne à discretion.

 

30 AVRIL 2022

Á LA RECHERCHE DU TEMPS PASSÉ

Le site des abattoirs avait invité à un autre événement artistique unique samedi le 30 avril 2022: 75 élèves de terminale du Gymnase Français honoreront les vieux murs des bâtiments historiques avec leurs travaux du dernier semestre !

Les œuvres seront présentées le 30 avril à l’Espace N° 1 ainsi que dans la halle Baronello et l'atelier de Chrigel Ryter. En plus, des surprises culinaires et musicales attendent les visiteurs...

SUPERPOWER AUX ABATTOIRS

Tout a commencé par un coup de téléphone début mars : Robert Criblez, professeur d'art au Gymnase français, a demandé s'il était possible d'organiser l'exposition des travaux de fin d'études de ses élèves sur le site des abattoirs...

Son idée nous a enthousiasmés et nous n'avons pas réfléchi longtemps : "notre" Espace No 1 était disponible, il est prédestiné aux expositions d'art ! Toutefois, les quelque 60 mètres carrés de cette ancienne cantine des abattoirs n'auraient jamais suffi pour exposer plus de 70 œuvres. C'est pourquoi il fallait trouver d'autres espaces d'exposition.

Bien sûr, nous avons tout de suite pensé à l'imposante halle Baronello, qui avait déjà fait ses preuves lors de l'exposition d'architecture en automne dernier... Une fois de plus, Stefano Catanese a accepté sans hésiter de soutenir le projet - une aubaine pour les œuvres d'art qui y sont présentées !

Et Chrigel Ryter lui aussi a ouvert son atelier une fois de plus : un ensemble de magnifiques figures en plâtre a trouvé son espace d'exposition idéal...

 

BARONELLO HALL

 

 

ESPACE NO.1

 

 

ATELIER RYTER

 

Mais avant d'en arriver là, il y avait du pain sur la planche. Surtout pour les gymnasiens : ils avaient dix semaines pour développer et réaliser leur travail de fin d’année de manière autonome. Le mot d'ordre était "Superpower" - il en est ressorti une palette variée de travaux puissants...

Avec toutes leurs forces réunies, ils ont transformé le site des abattoirs en une galerie d'art. Lorsque les premiers visiteurs sont arrivés vers 17 heures, Robert Criblez a respiré profondément : nous avons réussi !

Une fois de plus, le site des abattoirs a séduit par son atmosphère particulière - de nombreuses personnes qui venaient pour la première fois se sont montrées très enthousiastes. Seule ombre au tableau - une fois de plus : les nombreuses voitures entre lesquelles les visiteurs ont dû se faufiler dans la cour intérieure.

Toutefois, la Cave des Gourmets a mis à disposition ses places de parking pour tables et bancs de fête, invitation aux visiteurs à s'attarder. Sami a enrichi l’événement avec ses gâteries culinaires tamoules, et pour le dessert, les élèves ont vendu des tentations sucrées qu'ils avaient eux-mêmes préparées...

Installation FRONTEX - Rolf Zbinden fecit - aux anciens abbatoirs de Bienne

Frontex sélectionne, refoule et cause la mort...

L'installation pour la votation du 15 mai 2022 – sur notre parking culturel aux abattoirs